Analyse
des caractéristiques de l'explosion
Dans
son second livre sur le sujet, Thierry Meyssan tente de démontrer
que l'engin qui a percuté le Pentagone n'est pas un
avion de ligne en comparant l'explosion avec l'une de celles
ayant eu lieu au World Trade Center, dont les nombreuses images
diffusées ne laissent aucun doute quant à son
origine :
Selon
l'auteur, trois caractéristiques permettent de conclure
que l'explosion observée au Pentagone n'est pas due
au kérosène d'un avion de ligne mais plutôt
à un explosif contenu dans un missile :
- l'explosion
ne s'accompagne pas d'importants panaches de fumée
noire caractéristiques de la combustion incomplète
à l'air des hydrocarbures ;
- l'explosion
s'élève dans le ciel alors que dans le cas
du World Trade Center le nuage enflammé tend à
descendre vers le sol ;
- la
couleur des flammes après explosion n'est pas celle
observée dans le cas d'un hydrocarbure mais serait
celle d'un explosif.
En fait,
dans le cas du Pentagone l'explosion ayant lieu au niveau
du sol le nuage de flammes ne pouvait faire autre chose que
de s'élever vers le ciel, comme dans les autres directions.
A contrario, dans le cas du World Trade Center le nuage descend
vers le sol du simple fait de la gravité, entraîné
par des milliers de débris que l'on distingue également
sur la photographie :
.
Par ailleurs,
d'après le diaporama
de l'explosion mis en ligne par la chaîne américaine
CNN et dont est tiré la photographie présentée
dans le livre, d'importants panaches de fumée noire
apparaissent rapidement, quelques fractions de seconde seulement
après le cliché sélectionné par
Meyssan :
Enfin,
avant de pouvoir comparer de manière pertinente les
deux images issues pour l'une d'un appareil de reportage et
pour l'autre d'une caméra de surveillance, il est nécessaire
de procéder à une correction destinée
à compenser la différence de "rendu"
induite par le système et la distance de prise de vue,
l'importante couche atmosphérique agissant comme un
filtre qui réduit la saturation dans le cas de l'image
du World Trade Center. On peut alors constater que les flammes
auraient en réalité une couleur similaire :
Conclusion
: l'analyse conduite par Thierry Meyssan atteste au mieux
de graves carences méthodologiques, au pire d'une volonté
délibérée de tromper le grand public.
D'après les propres critères de l'auteur, l'explosion
observée au Pentagone n'est pas due à un missile
mais bien à l'embrasement d'une grande quantité
d'hydrocarbure, pareillement à celle du World Trade
Center.
Censure
et auto-censure
Le 13 mai 2002 un communiqué de presse a
été publié par l'association Réseau Voltaire
dont Thierry Meyssan est le président, dénonçant
la censure du site Reseauvoltaire.net par les moteurs de recherche
américains Google et Altavista et provoquant un début
d'émotion sur le Net :
COMMUNIQUÉ
- 13/05/2002 - Depuis plusieurs jours, les moteurs de
recherche Google et Altavista ne référencent plus le
site internet du Réseau Voltaire. Ils ne proposent plus
aucun lien vers www.reseauvoltaire.net. Parmi les milliers
de réponses obtenues sur les mots "Réseau Voltaire",
aucune ne renvoie vers le site, pourtant référencé par
nos soins de nombreuses fois et proposé en lien par
une multitude de sites.
Le Réseau Voltaire réalise actuellement un travail d'information
indépendante sur le 11 septembre et la politique internationale
des Etats-Unis. L'enquête publiée sur son site concernant
l'avion fantôme du Pentagone a été reprise à travers
le monde et suscite une très forte polémique. Le livre
"L'Effroyable imposture", qui s'est déjà vendu à plus
de 200 000 exemplaires en France, est désormais disponible
en espagnol et est en cours de traduction en une dizaine
de langues.
Le site fait, par ailleurs, l'objet de nombreuses attaques
rendant sa base de données régulièrement inacessible.
Il devrait être reconstruit prochainement.
http://www.reseauvoltaire.net/actu/google-censure.htm
|
En fait,
l'association "Vivre Le Net" montrera que c'est
le Réseau Voltaire lui-même qui a interdit l'accès
de son site aux moteurs de recherche en mettant en place un
fichier robots.txt dont les instructions ordonnaient aux robots
indexeurs de ne pas référencer le site. Curieusement,
quelques heures après la parution de cet article sur
Vivrelenet.com, le communiqué faisant état de
la censure a été retiré du site Reseauvoltaire.net
et le fichier robots.txt a été modifié
de manière à autoriser à nouveau l'indexation
du site.
Conclusion
: si
le Réseau Voltaire avait voulu mener une opération
de désinformation dans le but de recueillir le soutien
des défenseurs de la liberté d'expression, de
faire parler davantage de son site, et de mettre en cause
arbitrairement des intérêts américains,
il ne s'y serait pas pris autrement.
A
SUIVRE...
|